Le diabète gestationnel : toujours d’actualité ? - 25/09/22
Resumen |
Objectif |
L’objectif de note étude est d’évaluer l’impact des critères d’IADPSG (International Association of Diabetes Pregnancy Study Group) sur la fréquence du diabète gestationnel et ses complications en la comparant à celles de l’OMS.
Matériels et méthodes |
Étude prospective menée dans notre service et étalée sur une durée de 02 ans (janvier 2020–décembre 2021) intéressant 250 femmes enceintes non diabétiques. Toutes ces femmes ont bénéficié d’un test d’Hyperglycémie provoquée orale 75g (HGPO 75) entre 24 et 28 SA. Les valeurs seuils de l’OMS sont : glycémie à jeun (GAJ) à 1,26g/l et glycémie à 2heures (G2h) à 1,4g/l et pour IADPSG sont GAJ à 0,92g/l et G2h à 1,53g/l.
Résultats |
40 femmes (16 %) étaient diabétiques selon OMS et 63 (25,2 %) selon IADPSG. En suivant le groupe des femmes diabétiques selon IADPSG et non diabétiques selon OMS (GAJ entre 0,92 et 1,25) et le comparant avec les femmes non diabétiques, on trouve une différence significative pour la pré-éclampsie (11 % versus 5,3 %, p<0,05),le taux de césariennes (p<0,02) et la macrosomie (25 % vs 7,3 %, p<0,01). Il n’y a pas de différence concernant la prématurité ni la dystocie des épaules.
Discussion |
L’abaissement des seuils glycémiques par IADPSG a permis de dépister plus de DG avec une majoration proche de 9 %. On a recruté plus de macrosomie et de préeclampsie associée. On peut conclure que ces critères ont une meilleure sensibilité pour le diagnostic et les complications materno-fœtales.
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Vol 83 - N° 5
P. 356 - octobre 2022 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.